IE VVE CH. RIF ET C'E 7, rue Casssette (près Saint-Sulpice) PARIS VÊTEMENTS ECCLÉSIASTIQUES en tous GENRES COSTUMES de SUISSES, de BEDEAUX DIEU DEVANT LA SCIENCE ET LA RAISON Par le R. Père A. VILLARD, des Frères-Prêcheurs. L'auteur s'est appliqué à reproduire et à développer, en les conformant au progrès de la science, les preuves que saint Thomas donne de l'existence et de la nature de Dieu. Ces preuves n'ont jamais été infirmées, non parce qu'elles sont de saint Thomas, mais parce qu'elles concluent. rigoureusement du monde à son Auteur. Leur ensemble constitue le traité rationnel de Dieu, exposant ce que la raison, laissée à elle-même, connaît de la divinité. Un résumé des doctrines théologiques qui ont précédé ou suivi le grand Docteur aide à comprendre sa pensée et à se rendre compte d'un si grand sujet. PREUVES DE L'EXISTENCE DE DIEU 1 vol. in-8°, Paris, OUDIN, 10, rue de Mézières. 4 fr. LES ATTRIBUTS DIVINS 1 vol. in-8°, et nouvelle édition de la première partie, augmentée d'une étude sur la nature de la science et de la raison; aux bureaux de la Revue Thomiste. Le COURRIER DE LA PRESSE lit 6.000 journaux par jour Le COURRIER de la PRESSE reçoit sans frais les ABONNEMENTS et ANNONCES pour tous les Journaux et Revues. Par le R. P. VINCENT MAUMUS, dominicain Un volume in-12. Prix................ wwwwwwww www 3 fr. La lutte électorale approche. Jamais l'accord ne fut plus désirable entre les différentes fractions du parti conservateur, jamais il ne fut plus urgent de fixer un terrain d'entente, acceptable par tous les catholiques de bonne volonté. Ce problème difficile à résoudre si difficile que d'aucuns l'ont qualifié d'insoluble a deja tenté bien des esprits. Or, de tous ceux qui l'ont traité, le R. P. Maumus, est encore le seul, à notre connaissance, qui en ait donné une solution complète et pratique, satisfaisante pour tout homme modéré. Egalement ennemi des idées extrêmes, aussi éloigné de certaines doctrines périlleuses que dégagé des respectables mais chimériques illusions du passé, l'éminent dominicain se présente en libéral, en homme qui comprend son siècle et qui recherche le triomphe de l'Eglise avant tout, au lieu de le rechercher - comme beaucoup d'autres - après tout. En mettant en scène les Catholiques et la liberté politique, le Père Maumus s'est proposé un double but. D'abord exposer au clergé ses devoirs en face du mouvement démocratique qui est en train de transformer l'état social et politique des peuples. Indiquer ensuite aux Catholiques de France le terrain nouveau sur lequel ils doivent se placer pour ramener à eux tous les honnêtes gens, pour éviter les fautes passées et le retour d'un temps - si peu éloigné, hélas! où des adversaires aigris et vindicatifs leur appliquerent comme à des vaincus les lois de la guerre. Tous les journaux conservateurs et modérés de l'Univers au Journal des Débats ont donné de grands éloges à ce livre : c'est la preuve qu'il est bon. Des journaux sectaires, comme le Voltaire, l'ont attaqué: preuve qu'il est excellent. Aussi, à vous tous Catholiques Français, qui voulez le triomphe de votre religion et de votre patrie, nous vous le recommandons chaleureusement. S'il y a parmi vous des timides, ce livre les rassurera; s'il se trouve des indécis, il les ébranlera; s'il reste des hostiles, il les convaincra; bref il aidera, dans la sphère que vous lui ferez, à sauver l'Eglise de France. REVUE NÉO-SCOLASTIQUE ET SOMMAIRE IDÉOLOGIQUE DES OUVRAGES ET DES REVUES DE PHILOSOPHIE Directeur : D. MERCIER PRÉSIDENT DE L'INSTITUT SUPÉRIEUR DE PHILOSOPHIE, PROFESSEUR A L'UNIVERSITÉ DE LOUVAIN La Revue Néo-Scolastique, fondée en 1894, paraît tous les trois mois et forme, au bout de l'année, un volume de 500 pages environ. Elle ne publie que de l'inédit. La Revue Néo-Scolastique publie, comme supplément, un sommaire idéologique des ouvrages et des revues de Philosophie, dont la première livraison. a été annexée au numéro de 1895. Ce sommaire paraît annuellement en quatre fascicules. Les ouvrages de philosophie et les articles de Revues y sont groupés par ordre de matière. Comme méthode de classement, on a adopté les cadres du système décimal. Pour dresser son sommaire idéologique, la Revue Néo-Scolastique, dépouille les principales revues philosophiques du monde et recueille dans environ quatre cents revues d'ordre général les articles philosophiques qui y sont insérés. Bureaux de la Revue Néo-Scolastique: rue des Flamands, 1. Revue Néo-Scolastique et Sommaire Idéologique réunis : Librairie PLON, 10, rue Garancière, à Paris LETTRES A UN MATÉRIALISTE SUR LA PLURALITÉ DES MONDES HABITÉS Par Jules BOITEUX Troisième édition Un volume. Prix : 4 fr. Dans ce livre on combat deux grandes erreurs qui sont également en progrès, quoique se contredisant mutuellement l'erreur matérialiste et l'idée de la multiplicité indéfinie des mondes habités. On combat le matérialisme dans la fondation de l'univers céleste et de la nature vivante de la terre; à l'hypothèse de l'évolution spontanée du règne organique, on oppose, en s'appuyant sur des faits patents, le système des formations. évolutionnistes ordonnées par une Intelligence et exécutées par une succession d'actes créateurs, conformément au sens de la Genèse biblique. Touchant la prétendue multitude infinie des sphères habitées, on prend pour exemple le globe terrestre: on rappelle qu'il possède assez d'eau pour avoir été totalement enveloppé d'une nappe de deux à trois kilomètres d'épaisseur, à l'âge primitif où sa croûte était régulière et nivelée; on considère qu'il n'a cessé de constituer un monde tout maritime qu'à la suite de l'événement géologique ou du commandement divin qui a fait émerger le fond de cet Océan; de cette considération, fortifiée par quelques autres, on infère que notre élément liquide est le milieu vital essentiel des mondes planétaires, très propice à l'organisation d'une nature vivante, magnifique et admirable, dont on esquisse le tableau, mais impropre à être peuplé de nobles et industrieuses intelligences. Admettant néanmoins que l'émersion considérable qui a eu lieu ici-bas a été reproduite sur beaucoup d'autres globes durant leur période de vitalité (ou avant la complète absorption de l'élément carboné de leur atmosphère), on démontre que cet habitacle exondé lui-même n'est bien approprié qu'à l'exercice d'une vie inférieure ou inconsciente; on expose les raisons, très diverses et trop oubliées, pour lesquelles un type de créatures supérieures ou raisonnables est seul anormal et déplacé en de telles demeures; on fait comprendre que la vie végétale et purement animale, tant aérienne qu'aquatique, a bien pu être établie sur d'innombrables terres astrales pour y fournir un ornement merveilleux, une décoration vivante et animée; mais, quant à l'humanité sidérale, on soutient, par des arguments de toute sorte et contrairement à une présomption irréfléchie, que son existence ne peut être qu'un fait rare, exceptionnel, sinon accidentel; et l'on explique d'une manière très simple la fin ou la signification de l'univers. REVUE THOMISTE LES EXIGENCES OBJECTIVES DE "L'ACTION" << Toutes nos actions et nos pensées, dit Pascal, doivent prendre des routes si différentes, selon qu'il y aura des biens éternels à espérer ou non, qu'il est impossible de faire une démarche avec sens et jugement qu'en la réglant par la vue de ce point qui doit être NOTRE DERNIER OBJET. » On a cherché à résoudre ce problème capital selon diverses méthodes. La méthode d'autorité appuyée sur des signes et des témoignages semble avoir eu les préférences de Pascal. La méthode rationnelle qui regarde l'existence d'une fin dernière comme la conclusion de la démonstration de l'existence d'un Dieu provident et de l'immortalité de l'âme a rallié généralement les philosophes spiritualistes. La méthode psychologique, la mieux adaptée, sans aucun doute, à une étude où notre psychologie est souverainement intéressée, a été très souvent utilisée sans rigueur. On y a vu plutôt un thème à développements oratoires qu'une base de démonstration. Dans ces derniers temps cependant, quelques psychologues ont recherché scientifiquement les exigences de l'activité humaine. C'est une contribution à ces études que nous tentons. Nous appuyant sur la doctrine développée par saint Thomas dans les deux premières questions de la seconde partie |