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Bernis. Eole menace le monde;
Borée en fa prifon rugit;

La mer qui f'enfle, écume, gronde,
Et fon rivage au loin mugit.
Les Oreades taciturnes

Cherchent les antres des déferts;
Et les Hyades, dans les airs,
Ont renversé leurs froides urnes.
Vents, triomphez en liberté;
Allez depouiller la Nature
Des vains titres de fa fierté:
Que fert un refte de parure
Quand on a perdu la beauté?
Difperfez ces feuilles féchées;
Dévorez ces plantes couchées
Qui n'ofent regarder les Cieux.
Et toi, les délices du monde;
Toi, qui plaifois à tous les yeux,
Saifon fi belle et fi feconde,
Automne, reçois mes adieux!

St.

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E. B. I. S. 91. `-

Von ihm ist ein größeres beschrei bendes Gedicht, Les Saisons, in einer von Thomson's Maz nier verschiedenen Komposition und Farbengebung. Sein Zweck gieng mehr auf angenehme und reizende, als aufrüh rende und lehrreiche Schilderung mannichfaltiger Gegenstånde, wie sie sich einer sehr geschäftigen Phantasie willkührlich darboten. Zuweilen ist jedoch die Nachahmung des englis schen Dichters unverkennbar; und dann bleibt freilich ver französische weit unter seinem Original, ob er gleich die strenge Kritik Clement's nicht ganz verdiente. Ungleich aber ist er fich gar sehr; manche seiner kleinen Gemåhlde haben wenig Interesse; auch sind seine Verse nicht immer harmonisch und leicht genug. Hr. Weiße hat dieß Gedicht (Leipz. 1771. 8.) in Prose übersekt. Unter den übrigen Poeficen dieses Dichters sind gleichfalls einige kleinere von der beschreibenden Gattung befindlich; am glücklichsten sind die Schilde: rungen des Morgens und Abends, wooon die leztere hier zur Probe folgt.

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LE SOI R.

St.Lambert,

Le Soleil finit fa carrière,
Le tems conduit fon char ardent,
Et dans des torrens de lumière
Le précipite à l'occident.
Sur des nuages qu'il colore
Quelque tems il fe reproduit;
Dans le flot azuré qu'il dore
Il rallume le jour qui fuit.
La vapeur legère fluide
Que raffemble l'air tempéré,
Va bientôt de la terre aride
Rafraîchir le fein altéré.
Des rofes qu'il a ranimées
Zéphire embellit les couleurs;

St.Lambert. Il voltige de fleurs en fleurs,
Et de les aîles parfumées

1

Répand les plus douces odeurs.
Quittons le frais de cet afvle,
Où, loin du tumulte et du jour,
Ma Mufe legere et facile

Offroit des chanfons à l'Amour.
Senfible aux accords de ma lyre,
Puiffe, Lilette, à fon retour,
Applaudir aux vers qu'elle inspire!
Mes yeux, errans fur ce côteau,
Dans le lointain ont vu Lisette :
Ah! courons vite à fa houlette
Attacher un ruban nouveau,
Que d'une guirlande nouvelle
Ma main couronne fes cheveux;
Et qu'elle life dans mes yeux
Le plaifir de la voir fi belle.
Mais les oiseaux par leurs concerts
Ceffent de troubler le filence;
L'ombre defcend, la nuit f'avance
En planant fur les champs déferts.
Déja fur fes aîles legeres
Morphée amène le repos:

Dieu charmant, fufpens les travaux,
Endors les époux et les meres;
Mais ne verfe point tes pavots
Sur les yeux des jeunes Bergeres.
De la nuit l'aftre radieux

Effleure l'onde qu'il éclaire,
Et fur l'océan ténébreux
Fait jouer fa foible lumière.
Les rayons du globe argenté
Tombent et pénètrent les ombres:
La nuit fait tort à la beauté,
Le grand jour à la liberté;
Les lueurs pâles, les clartés fombres
Sont le jour de la volupté.
Du Roffignol la voix brillante

Elève fes fons enchanteurs;

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Au fein du plaifir il le chante.

St. Lambert.

Tandis que fes accens flateurs

Charmoient mon ame impatiente,
Echappée aux regards jaloux,
Lifette arrive au rendez-vous.

D'un feu plus doux fes yeux f'animent;
Les miens annoncent mes defirs;
Nos regards confondus expriment
L'efpoir et le goût des plaifirs.
Aimable fils de Cythérée,
De l'yvrefle de nos efprits
Tu ne peux augmenter le prix,
Qu'en ajoûtant à fa durée.
De ce délicieux moment
Fixe le paffage infenfible;
Que dans la courfe imperceptible
Le tems vole plus lentement.
Dans les fougues du plaifir même,
Que fans ceffe le fentiment
Ajoûte à mon bonheur fuprême,
Je paffe de l'emportement
A ce calme doux et charmant,
Où l'ame, après la jouiffance,
Dans un voluptueux filence
Se rend compte de fon bonheur.
Mais la molleffe où tu nous plonges,
Sommeil, fuspendra nos defirs:

Dans des tableaux vrais, que les fonges
Nous retracent tous nos plaifirs.
Puiffé-je encore dans ton empire,
Près de Lifette foupirer;
L'avoir dans mes bras, l'adorer,
Et m'éveiller pour le lui dire!

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Denham.

Denham.

Sir John Denham, geb. 1615, gest. 1668, hat anerz kannte Verdienste um die Verbesserung der englischen Poez fie. Den größten Ruhm erwarb er sich durch das, hiergang eingerückte, Gedicht, Cooper's Hill, worin er eine reizende Anhdhe dieses Namens beschreibt, und wodurch er eine in der Folge von englischen Dichtern oft bearbeitete Dichtungsart einführte, die man, wie Dr. Johnson sagt, die Lokals poesie nennen könnte. Dás Gedicht ist, nach dem Urtheile dieses Kunstrichters, freilich nicht ohne Mångel; es hat zu Lange Abschweifungen, zu häufige Moral, und nicht durchs aus åchte Empfindung; indeß gefteht er dem Dichter doch das Lob der Originalitåt, und das Verdienst zu, daß er zur Verbesserung des Geschmacks und der Sprache seines Vaterlandes sehr viel beigetragen habe. Ueber die vier berühm testen, höchst glücklichen, und unzählig oft nachgeahmten Verse:

O could I flow like thee, and make thy stream
My great example, as it is my theme!

Though deep, yet clear; tho gentle, yet not dull;
Strong without rage, without o'erflowing full!

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findet man eine scharfsinnige Kritik in Denhams Leben von Dr. Johnson. -- Die größte Schönheit dieses Gedichts sezt Dr. Warton (Essay on Pope, Vol. I. p. 31.) in der Kunst, mit welcher Denham ́ seinen Beschreibungen und Bildern durchgängig eine moralische Tendenz zu geben, und ihnen überall lehrreiche Winke einzuweben gewußt hat; faft ganz so, wie der wirkliche Anblick solcher Scenen und Aussichten der Seele eine gewisse ruhige Fassung mitzutheilen, und sie zu Gedanken und Betrachtungen, die mit den Ges genständen verwandt sind; hinzuneigen pflegt.

COOPER'S HILL.

Sure there are Poets which did never dream
Upon Parnaffus, nor did taste the stream

Of

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