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Così Iddio ritraendo la sua mano dal capo ell'Episcopato scismatico, lascia dirupare in rialderie, delle quali vergognano gli stessi Turchi.

sa chrétiennes proposaient de régler la somme qui devait être
assignée à chaque Evêque, autant que possible conformément
aux dépenses que l'Evêque lui-même exposerait qu'il a be-
Jainas
soin de faire et à la dignité de son rang. Mais elles deman-
Sist daient que les Evêques n'eussent dorénavant le droit de met-
tre la main dans la bourse du chrétien toutes les fois que
bon leur semblerait, et d'y prendre autant qu'ils voudraient.

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>> Le Gouvernement ne pouvait sans doute rejeter décemment une demande aussi juste que conforme aux droits et à l'ordre que lui-même voulait établir parmi toutes les classes de ses sujets. Mais le Patriarcat insistait sur ce qu'il ne pouvait introduire des innovations dans les anciennes traditions apostoliques de l'Eglise, et présentait à l'appui de ces soi-disant traditions apostoliques, les firmans des Sultans, qu'il sut surprendre à l'ignorance et à l'insouciance du vieux Gouvernement Ottoman. La Porte, comprenant bien les droits de ses sujets et son propre devoir de les protéger, continua par des conseils paternels à représenter au Patriarche la justesse de cette mesure et les avantages sociaux qui devraient en résulter pour les chrétiens. La cour du Patriarcat, de son côté, continua à éluder la question par différents subterfuges. Enfin le Gouvernement voulant mettre fin à la mauvaise volonté et à l'arbitraire du clergé, avait adressé au Patriarche le 4 février 1850 une note officielle, par laquelle il lui disait en propres termes: Que comme, d'après la Religion chrétienne, les Evêques sont les Pasteurs du peuple, ils doivent le guider dans la bonne voie, le protéger et le soulager, et jamais l'opprimer. Mais comme plusieurs Métropolitains et Evêques commettent dans les provinces des actions, que même les hommes les plus méprisables n'oseraient pas faire, les populations chrétiennes écrasées sous cette oppression, s'adressent continuellement au Gouvernement, et le supplient de leur accorder son assistance et sa protec

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XXVII. Spesso udendo parlare di protettorato che vogliono esercitare i principi cristian su la Cristiana Chiesa che è sotto al Turco, hoj

» tion. Par conséquent, comme le Gouvernement ne peut refuser » de prendre en considération ces justes plaintes de ses propres » sujets, il veut absolument que ces désordres cessent. Il invite » donc le Patriarche à convoquer une assemblée d'Evêques et » de principaux parmi ses corréligionnaires laïques, et, de » concert avec eux, à penser fraternellement aux moyens » faire supprimer ces oppressions et ces justes plaintes, en ré» glant leur administration ecclésiastique et communale con» formément aux préceptes de leur propre religion, et aux ins»titutions du Tinzimat.

>> Quelle leçon humiliante de la part d'un gouvernement >> musulman à un soi-disant chef de la Religion chrétienne! » A la suite de cette note, le Patriarche envoya imme >>diatement des circulaires à tous les Évêques de l'Empire, » dans lesquelles il prescrivait d'avertir le peuple, que comme » le Gouvernement avait imposé à l'Eglise l'obligation de s » conformer à la demande de quelques diocèses et d'appliquer » partout le système de soumettre les Evêques à des appoin>>tements fixes, le Tout-Santissime Patriarche est obligé de se » conformer aux ordres du Gouvernement et de les mettre le » plus tôt possible en exécution. Mais comme tant la Com» mune générale de Constantinople que celles des diocèses sont » grevées de dettes qui montent à 7,000,000 de piastres envi»ron, il est juste que le peuple acquitte préalablement ces » dettes. Les Evêques ont donc l'ordre de procéder immédiate»ment à un recensement exact de tous les habitants chrétiens » des villes, bourgs et villages, sans en excepter ni les femmes » veuves ni les célibataires. C'est ainsi que le Patriarcat, guide » par ce recensement, pourra assigner à chaque chrétien la » somme qu'il doit payer pour l'extinction préalable des dettes » des Communes, et appliquer ensuite le système d'appointe »ments fixes des Evêques. .

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<< Voilà les principales circonstances qui favorisèrent le

dimandato a me stesso qual cosa intendano per quella voce. So che per afferrare il ministero di quella protezione vengono fra loro fino alle spade

» Clergé de Constantinople après l'époque de la révolution >> grecque, et surtout après celle du Tinzimat. Ces circonstan>> ces procurèrent à ces indignes Pasteurs les moyens de com>> mettre après cette époque des horreurs, que, d'après la pro>> pre expression employée dans la note que le Gouvernement » Ottoman en avait adressée au Patriarcat, les gens les plus » méprisables n'oseraient pas commettre. Ils multiplièrent les >> impôts soi-disant ecclésiastiques, qu'ils perçurent par la >> force en faisant vendre au pauvre laboureur ses bœufs et >> ses semences, ou en l'enfermant pour plusieurs mois dans >> les prisons du Gouvernement, ou en refusant la sépulture >> aux morts et le baptême aux nouveau-nés. Ils firent ache>> ter au peuple au poids de l'or tous les sacrements, les offi>> ces et les secours de la Religion. Ils défendirent aux sim>> ples prêtres (qu'ils dépouillent avec la même atrocité que » le peuple) de prêter la moindre assistance de leur ministère » à quelque chrétien que ce soit, avant que les soi-disant >> droits de l'Evêque n'eussent été préalablement acquittés. >> Ils persécutèrent par la trahison, et encore plus souvent >> par la calomnie près du Gouvernement Ottoman, tous ceux >> qui avaient osé censurer leur conduite. De l'autre côté, ce» Clergé dépravé se livra entièrement à une débauche effré» née, tournant même en dérision, pendant ces orgies, tout » ce que la Religion chrétienne a de plus sacré. Il mit la dis>> corde et le désordre dans les ménages; il enleva des fem»mes à leurs époux; il trompa des filles innocentes et en» traîna à la prostitution, par le moyen de la Religion, des >> veuves appartenant aux plus honnêtes familles. Il autorisa >> des bigamies, il divorça des époux de la manière la plus >> sacrilège; il mit à l'enchère les indulgences, les anathèmes, >> les excommunications, les pardons et tous les autres pou>> voirs spirituels de l'Eglise, et marchanda avec des ban» quiers Juifs la dignité épiscopale. La maison de la rési

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ed ai cannoni; ma non ho ancora saputo que che si vogliano. Il Turco ha fatto quello che ogn altro Cristianissimo Occidentale ha fatto o dovrebbe fare nei propri Stati. Il Tinzimat di Gulhanè ha eguagliati tutti al cospetto della legge e come il Turco trovava nei Mesliche, o consigli provinciali, una guarentigia delle proprie ragioni a fronte della prepotenza dei Pascià, trovaronla anche i Cristiani. Se questi la perdettero, non fu certo il Gran-Signore che la rapì loro, ma l'Episcopato foziano. Or chi si pone in sul proteggere deve innanzi vedere contra cui debba appuntare le armi difenditrici, perchè proteggere vale cessare alcun malefizio da chi non può camparlo con le forze proprie. Ora il dire: Vogliamo proteggere i Cristiani dal Turco; non mi pare giusto. Il Turco tiene in mano il Tinzimat, e risponde a tutti gl'inciviliti Occidentali: Io Barbaro, proteggo con la legge i Cristiani meglio che nol facciate voi altri col vostro Protettorato, che vi fa accapigliare poco cristianamente; non a me, ma al Patriarca vi dovete volgere, che vuole stare alle tradizioni apostoliche. Se bisogna proteggere i Cristiani contra il Patriarca, molto meno so intendere come la Russia foziana possa aspi

>>dence de chaque Evêque devint le lieu des plaisirs les plus » impurs, et le palais du Patriarcat fut réduit à un état de » véritable cabaret! Enfin ce clergé commit des crimes, qu'on » n'oserait pas même prononcer! »>

rare alla gloria del protettorato, ed aspirarvi a preferenza degli altri. Essa farebbe in casa del Turco, quello che non vuol fare in casa propria. L' Autocrata dovrebbe emettere un Simbolo di fede contrario a quello di Fozio, che produce que pestilenti effetti nell'Impero Ottomano; altrimenti, foziano anche egli, darebbe in una madornale contraddizione. Certo però che il GranSignore farà di molte meditazioni su lo zelo di tanti protettori.

XXVIII. Se le pessime condizioni in cui versano i Cristiani del Patriarcato Costantinopolitano sono ingenerate dal crudele governo che fa di loro lo scismatico episcopato, non è chi non vegga, che il vero loro protettore sia colui che con divini argomenti cerchi raddurli al seno della madre Chiesa, francandoli della tirannide dello scisma. A far questo non vi vogliono diplomatici con le loro geometrie politiche, non vi vogliono flotte e cannoni, ma la voce e la sollecitudine di è colui che ebbe commessa a sè la cura di tutte quante le Chiese. La piaga che rode la cristiana gente in Oriente non è il Turco, ma lo scisma: ei farmachi a sanarla non si ministrano, che per mani unte del crisma della grazia. Per la qual cosa non appena ascese la Romana Sedia il Nono Pio e sentì nel santissimo petto rifluire la vena delle apostoliche tradizioni, non appena impugnò

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