Seine vornehmsten Enktspiele heissen: Le Rendez Vous des Thuilleries, ou, le Coquet Trompé Les EnleL'Homme à Bonnes Fortunes La Co vemens Peres, ou, Les Adelphes. Die beiden leßtern find Nacht ahmungen des Terenz, und werden von einigen, aber ohye hinlänglichen Grund, dem P. de la Rue als Verfasser bets gelegt. Baron war nicht sowohl als Schauspieler, sondern mehr als Schauspieldichter, einer der würdigsten Schüler und Nachfolger Moliere's; und man sieht in seinen Stücken überall den vortheilhaftesten Einfluß seiner feinen und praks tischen Einsichten in die theatralische Kunst, aber auch reifer und geübter Weltkenntniß. Sein Dialog hat sehr viel Leben, und in seinen Charakteren herrscht eben so viel Natur, als Mannichfaltigkeit. Nur in der Stärke des Komischen, und in dem Auffallenden einzelner Züge, steht er seinem großen Lehrer nach. Das beste seiner Luftspiele ist wohl der Homme à bonnes fortunes; nur baß einige Scenen desselben der Natur allzu getreu bleiben, und zuweilen zu sehr ins Nies drigkomische fallen. Den Charakter des Moncade, der die Hauptrolle in diesem Stücke spielt, lernt man am besten aus folgender Scene zwischen ihm und seinem Bedienten, Pasquin, tennen: Pasquin. Ce qui vient de la flute, s'en retourne au tambour. Moncade. Te voilà bien étonné. P. Moj point; je trouve cela le mieux du monde, aimer celle-ci aujourd'hui demain la trahir, prendre de l'une pour donner à l'autre, fauffes confidences, noirceurs, billets facrifiés, flaterie, médifance: bagatelle! me voilà prêt à tout: nous n'en ferons pas plus riches à la fin, mais nous rirons bien, n'est-ce pas, Monfieur? M. He! je fuis ravi de te voir raisonnable! P. Ha Monfieur, qu' un Diable et un Hermite vivent ensemble quelque tems, l'Hermite deviendra Diable, ou le Diable Hermite, j'en fuis abfolument convaincu, ça voyons qui fera la malheureuse, que vous allez mettre en reputation par quelque nouvelle perfidie? Car auffi bien vois-je clairement que votre tendreffe eft ufée pour la Marquife.... M. Laquelle? P. Helas! celle à qui vous juriez, il n'y a pas long-tems, de n'ètre jamais infidelle. M. Non, je ne l'aime plus. P. Vos feux ne font gueres plus vehemens pour cette bonne Dame, à qui je portai votre portrait le même jour ? . M. Ah! je ne la puis fouffrir, elle met du blanc, P. Et l'autre, fa bonne amie? M. Elle n'a point d'esprit. M. Elle ne peut fouffrir l'odeur du Tabac, L'odeur du Tabac? Hé mort de ma vie de toutes celles-là, il n'y en a pas une, dont vous ne m' ayez rompu la tête. Ah! Pasquin, difiez-vous, elle est toute charmante, je l'aimerai toute ma vie, je fouffrirois mille morts plutôt que d'avoir conçu le deffein de changer; je vous écoute, je la regarde, je l'examine, je trouve que vous avez raison; point le lendemain, je fuis un fot, elle n'a pas le coeur delicat, fes manieres font rudes, elle vous aime trop, elle eft jalouse ou bien indiferente, elle ne peut fouffrir l'odeur du Tabac. Enfin vous leur trouvez toujours quelque defaut pour juftifier votre inconstance. M. Que t'importe? P. Comment donc? que m'importe? Vous ne Comptez pour rien mille faux fermens, que je fais tous les jours? M. Pourquoi les fais - tu? P. Pour rétablir votre reputation chancelante. P. Ah, ah, ceci n'eft pas mauvais; qui m'a hargé, dites-vous? M. Oui. P: Mon honneur. M. L'honneur de Pafquin! P. Affûrement, ne voudriez-vous pas que j'aidaffe à confirmer par tout, que le plus fcelerat, le plus vain, le plus infidele, le moins amoureux homme de monde, c'est vous? M. Cela ne me plairoit point du tout. P. Hé! que voulez-vous que je dife à de fembla bles difcours? Car vous ne voyez-là que l'ébauche du portrait qu'on me fait de vous tous les jours; que faut-il donc que je réponde? M. Rien; te taire et commencer dès-à-prefent. P. Oh! Monfieur, qui ne dit mot, confent; et je ne veux point qu'on croye dans le monde que je connoille votre caractère, et que je l'approuve, puisque je reste avec vous; et d'ailleurs, par ma foi, je ferais bien mes affaires et les vôtres; car enfin, voyez-vous, chacun fonge à fon petit interêt; je n'aurois qu'à me taire vraiement fur cent questions que l'on me fait. Mon pauvre Pafquin, me dit l'une, tiens, voilà une bague, je te prie, apprens-moi ce que fait ton Màitre, à quelle heure eft-il revenu? Comment eft-il, quand il ne me voit pas ? Songe-t-il à moi? te parle-t-il de moi? eft-il inquiet, joyeux, trifte, gai, mélancolique, content, taciturne, évaporé, chagrin, plaifant, fage, fou? Que diable fçai-je, et cent mille autres de semblable nature. M. Hé bien, que reponds-tu pour lors? P. Selon la bague. M. Ah! je fçavois bien que chez toi mon honneur et le tien marchoit bien loin après ton interêt. Changeons de difcours; fçais-tu bien une chose? P. Qu'est-ce? M. Je crois que je suis amoureux. P. Quoi? ainoureux, là ce qu'on appelle amoureux de bonne foi? M.. Oui, te dis-je, amoureux. P. Mais parlez-vous là ferieusement? M. Veux-tu que je me donne au Diable le faire croire? pour te P. Et Lucinde? M. Oh, Lucinde, elle n'en fçaura rien. P. Tant nieux pour vous. combien cela durera-t-il? Mais, dites-moi, M. Tu m'en demandes trop, comme fi l'on pou voit répondre de cela. P. La connois - je? M. Tu la connois. P. Il faut que vous l'aimiez depuis fort peu; car je ne vous en ai jamais ouï parler. M. A peu près. a P. Eft-elle belle?... Bon pefte de fot, eft-ce à present qu'il faut vous le demander? Vous me le direz dans peu de tems. M. Non. · Où loge-t-elle? Loin d'ici? P. Tant P. Tant mieux: car dans les commencemens c'est une fatigue de Diable, quand il faut porter reglé ment trois billets tous les jours. M. Tu n'auras pas grand' peine à le faire; tu les donneras fans fortir. P. Hé comment? P. Ah Monsieur! M. Qu'as-tu? P. Songez-vous bien à ce que vous faites? P. Leonor, amie de Lucinde, à fa vie! Vous n'y fongez pas, ou vous voulés vous perdre abfolument. Hé, Monfieur, où eft la probité, l'honneur? Songez-vous, dis-je.... M. J'aime les moralités; elles endorment. P. Tenez, Monfieur, voilà Marton; instruisez - la de tout ce beau dessein. IV. Montfleur y. Ein andrer Zeitgenosse und Mitwerber Moliere's war Antoine Jakob de Montfleury, der Sohn eines Schaus spielers, geb. zu Paris, 1640, gest. zu Aix in der Provence, 1685. Die Titel seiner Schauspiele find: Le Mariage de Rien Trafibule l'Imle Mari fans Femme promtu de l'Hôtel de Condé L'Ecole des Jaloux l'Ecole des Filles La Femme Juge et Partie Le Procès de la Femme Juge et Partie de Beauce la Fille Capitaine R 5 le Gentilhomme l'Ambigu - Co'mique |