Les bijoux des Neuf-Sœurs, 第 1 卷

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Defer de Maisonneuve, 1790
 

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第 43 頁 - Si vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours : Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'amour tient son empire, Le temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage.
第 134 頁 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
第 136 頁 - ... la Savonnerie, Ceux que les Persans ont ourdis, Et toute votre orfèvrerie, Et ces plats si chers que Germain A gravés de sa main divine, Et ces cabinets où Martin A surpassé l'art de la Chine; Vos vases japonais et blancs, Toutes ces fragiles merveilles; Ces deux lustres de diamants Qui pendent à vos deux oreilles; Ces riches carcans, ces colliers, Et cette pompe enchanteresse, Ne valent pas un des baisers Que tu donnais dans ta jeunesse.
第 251 頁 - Dors, mon enfant, clos ta paupière; Tes cris me déchirent le cœur. Dors, mon enfant; ta pauvre mère A bien assez de sa douleur.
第 20 頁 - Ainsi j'essaye encor ma voix Au moment même qu'elle expire. ' Je veux dans mes derniers adieux, Disait Tibulle à son amante, Attacher mes yeux sur tes yeux, Te presser de ma main mourante.
第 43 頁 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je le vois bien ; Cesser d'aimer et d'être aimable.
第 143 頁 - C'est là que, les yeux pleins de tendres rêveries, Eve à son jeune époux abandonna sa main, Et rougit comme l'aube aux portes du matin. Tout les félicitait dans toute la nature...
第 64 頁 - Qu'Athènes fur fes bords confacrait à Neptune , Vit au fortir de l'onde éclater cent beautés ; Et prenant un trait de chacune , II fit de fa Vénus le portrait immortel.
第 96 頁 - Qu'amour avait amolli ce courage. Le pauvre amant prit la main, la baisa, Et de ses pleurs quelque temps l'arrosa. Deux jours après, l'enfant suivit le père. Le deuil fut grand : la trop dolente mère Fit , dans l'abord , force larmes couler. Mais, comme il n'est peine d'âme si forte Qu'il ne s'en faille à la fin consoler, Deux médecins la traitèrent de sorte Que sa douleur eut un terme assez court : L'un fut le Temps, et l'autre fut l'Amour. On épousa...
第 135 頁 - Philis, est l'image du Temps: On dirait qu'il chasse l'escorte Des tendres Amours et des Ris ; Sous vos magnifiques lambris Ces enfants tremblent de paraître. Hélas ! je les ai vus jadis Entrer chez toi par la fenêtre Et se jouer dans ton taudis. Non, madame, tous ces tapis Qu'a...

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